Le monopole de l'exercice médical sera-il la victime collatérale de la crise des urgences ? Après la carotte (augmentation de 100 euros par mois), Agnès Buzyn ne manie pas le bâton. Mais agite le chiffon rouge pour les médecins de la délégation des tâches et désormais qualifiées de pratique avancée. Les infirmiers-ères à terme seront autorisées à pratiquer des sutures, à prescrire de l'imagerie dans un champ limité de situations. Dans ce contexte de crise structurelle, on ne peut simplement plus jouer les pompiers pour éteindre le feu. D'emblée un architecte doit être mobilisé afin d'opérer la reconstruction dès que possible. Les premières pierres d'un nouvel édifice sont donc posées en urgence. Pour autant, le nerf de la guerre, la rémunération, ne paraît pas à la hauteur de l'ambition affichée. Une « prime de coopération » de 80 euros net par mois pour les soignants qui accepteront ces nouvelles tâches a été proposée. Mais en cas de succès, s'ouvre là un chantier sur les nouvelles compétences des soignants. Vous avez dit révolution ?
Brève
Révolution aux urgences ?
Par
Publié le 05/09/2019
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail

Urgences
Crédit photo : BURGER/PHANIE
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lifbl.com
Série d’été – Ces exercices hors du commun
« C’est un plaisir de médicaliser le Hellfest » : le Dr Pierre Balaz allie médecine et death metal
Indemnisation des accidents médicaux : 186 millions d’euros versés par l’Oniam en 2024
Médecins bénévoles : « Connaître l’état d’esprit des patients très précaires est fondamental pour soigner »
Un cardiologue porte assistance à une passagère en plein vol : « je n’aurais jamais imaginé vivre une telle situation »