Olivier Véran a répondu sur la question de la conservation des données Covid lors d'une séance d'une commission à l'Assemblée nationale sur le projet de loi relatif à la gestion de la crise sanitaire. Quelle est la situation d'un point du vue légal ? La pseudonymisation de toutes les données de santé permet d'avancer dans la recherche sur les virus dans des conditions très encadrées par la Cnil. Face aux critiques des députés qui s'interrogent sur la durée de conservation des données Covid, le ministre a rappelé qu'ils avaient voté le principe de l'Espace numérique de santé avalisant celui sur la recherche. L'ENS sera généralisé sur tout le territoire à partir du 1er janvier 2022 (voir notre brève). Toutes les données figurant dans le SNDS qui a pour finalité de conserver toutes les données de santé, indique le ministre, peuvent être conservées pour une durée de vingt ans. « Cela serait dommage de ne pas le faire pour les données Covid également. » Et d'évoquer l'éventualité d'une résurgence de la pandémie en 2022 ou la survenue d'autres virus à l'avenir. « Nous aurons besoin de connaissances affinées sur les relations entre l'environnement et la diffusion des vecteurs infectieux », conclut Olivier Véran.
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