Le Centre national des professions de santé (CNPS), qui fédère la quasi-totalité des syndicats de libéraux de santé, s’inquiète des conséquences que pourrait avoir une future loi sur la moralisation de la vie publique. Ils redoutent que les libéraux de santé doivent à l’avenir renoncer à leur activité professionnelle lorsqu’ils briguent un poste électoral et « se retrouvent sur le carreau à la fin de leur mandat ».
« Le gouvernement déciderait de punir tous les libéraux de santé en les excluant des mandats parlementaires, au motif qu’un seul d’entre eux, le Dr Cahuzac, a commis une faute grave », s’insurge l’institution présidée par le Dr Michel Chassang. Le CNPS demande au gouvernement de renoncer à une disposition « inique et antidémocratique ».
Les assurances du chef de l’État
L’Union nationale des professions libérales (UNAPL) dénonce également une « iniquité majeure » : « Les professionnels salariés, en particulier ceux de la fonction publique, pourront réintégrer leur emploi au terme de leur mandat électif, tandis que les professionnels libéraux auront été contraints de renoncer à leur activité, c’est-à-dire de céder ou de fermer leur cabinet libéral. »
Le 10 avril, lors de la présentation du futur dispositif de moralisation de la vie politique, l’exemple des avocats d’affaires a été évoqué tout comme les médecins travaillant dans des laboratoires pharmaceutiques. Mais le président de la République a affirmé que cette interdiction ne porterait pas sur l’activité de soins. « Un médecin peut soigner tout en étant parlementaire », a-t-il déclaré.
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