À Paris ce vendredi matin, une trentaine de syndicats et associations de professionnels de santé réunis sous la bannière du Mouvement pour la santé de tous ont appelé à la « mobilisation générale » du 13 au 21 novembre contre le projet de loi de santé, sur lequel ils réclament un moratoire.
Étaient également présents la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) et le collectif Patients citoyens, qui soutiennent les professionnels.
Côté médecins, les leaders du SML, de la FMF, du BLOC et de l’UFML ont énoncé les raisons de leur colère : tiers payant généralisé, mise à mal de la liberté d’exercice, de prescription, perte d’indépendance et atteinte au secret médical… « Le Black Friday est un grand événement, a salué le Dr Éric Henry (SML). On retrouve 20 ans plus tard l’unité syndicale du monde de la santé contre les ordonnances Juppé [en 1995, N.D.L.R.]. »
« En réclamant un moratoire sur le projet de loi, nous offrons une porte de sortie au gouvernement, a indiqué le Dr Jérôme Marty (UFML). Stoppons le processus législatif et rediscutons la loi avant de nous rendre à la conférence de santé du 11 février de Manuel Valls, que tout le monde ou presque boycotte aujourd’hui. »
L’UFML affirme que le taux de participation des médecins libéraux à la grève oscille entre 75 % à 100 % selon les régions.
Deux tiers des cliniques ont fait le choix de déprogrammer des opérations ce vendredi, a assuré Lamine Gharbi (FHP). Les établissements privés situés à Lyon, Paris, Trappes, à Toulouse et en Aquitaine sont particulièrement mobilisés. « Il n’y aura pas de drame sanitaire », a précisé le patron de la FHP.
Étaient également présents la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) et le collectif Patients citoyens, qui soutiennent les professionnels.
Côté médecins, les leaders du SML, de la FMF, du BLOC et de l’UFML ont énoncé les raisons de leur colère : tiers payant généralisé, mise à mal de la liberté d’exercice, de prescription, perte d’indépendance et atteinte au secret médical… « Le Black Friday est un grand événement, a salué le Dr Éric Henry (SML). On retrouve 20 ans plus tard l’unité syndicale du monde de la santé contre les ordonnances Juppé [en 1995, N.D.L.R.]. »
75 à 100 % de grévistes ?
« En réclamant un moratoire sur le projet de loi, nous offrons une porte de sortie au gouvernement, a indiqué le Dr Jérôme Marty (UFML). Stoppons le processus législatif et rediscutons la loi avant de nous rendre à la conférence de santé du 11 février de Manuel Valls, que tout le monde ou presque boycotte aujourd’hui. »
L’UFML affirme que le taux de participation des médecins libéraux à la grève oscille entre 75 % à 100 % selon les régions.
Deux tiers des cliniques ont fait le choix de déprogrammer des opérations ce vendredi, a assuré Lamine Gharbi (FHP). Les établissements privés situés à Lyon, Paris, Trappes, à Toulouse et en Aquitaine sont particulièrement mobilisés. « Il n’y aura pas de drame sanitaire », a précisé le patron de la FHP.
Série d’été – Ces exercices hors du commun
« C’est un plaisir de médicaliser le Hellfest » : le Dr Pierre Balaz allie médecine et death metal
Indemnisation des accidents médicaux : 186 millions d’euros versés par l’Oniam en 2024
Médecins bénévoles : « Connaître l’état d’esprit des patients très précaires est fondamental pour soigner »
Un cardiologue porte assistance à une passagère en plein vol : « je n’aurais jamais imaginé vivre une telle situation »