• Créer une plateforme téléphonique unique (112) pour remplacer le 18 des pompiers, le 15 du SAMU et le 17 de Police Secours, une « idée saugrenue » défendue par la Fédération nationale des sapeurs pompiers de France (FSPF) et le ministère de l’Intérieur. « Aucune convergence n’est possible » entre les acteurs du secours et ceux du soin, dont les doctrines d’engagement et d’intervention sont « opposées », juge SAMU-Urgences de France.
• Remplacer les médecins des SMUR par des paramédicaux. Cette « solution miracle » fondée sur l’exemple des paramedics anglo-saxons serait une « erreur impardonnable » pour la pérennité des services d’urgences. Contrairement au modèle français de médicalisation préhospitalière par les SMUR, la plus-value de ces professionnels n’est pas démontrée, estime SAMU-Urgences de France.
• Faire payer le passage aux urgences. Seuls 2 % des patients citent la gratuité comme motivation à leur recours aux urgences hospitalières, insiste SAMU-Urgences de France, en s’appuyant sur une étude de la DREES (ministère).
• Multiplier les maisons médicales de garde pour désengorger les urgences. Mieux vaut demander au conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM) « une meilleure organisation des périodes de congés » des libéraux, certainement « utile » au regard des « insuffisances » de l’offre ambulatoire.
Série d’été – Ces exercices hors du commun
« C’est un plaisir de médicaliser le Hellfest » : le Dr Pierre Balaz allie médecine et death metal
Indemnisation des accidents médicaux : 186 millions d’euros versés par l’Oniam en 2024
Médecins bénévoles : « Connaître l’état d’esprit des patients très précaires est fondamental pour soigner »
Un cardiologue porte assistance à une passagère en plein vol : « je n’aurais jamais imaginé vivre une telle situation »