La montagne, ça vous gagne ! L’agence régionale de santé (ARS) de Rhône-Alpes va renouveler l’expérience lancée en 2015.
Elle lance un second appel à projets pour labelliser et soutenir financièrement les cabinets de médecine situés dans les stations de la région. Priorité sera donnée aux dossiers répondant aux problématiques des zones les plus fragiles.
Les cabinets de montagne assurent 95 % des prises en charge de traumatologie du ski et permettent de ne pas systématiquement orienter les blessés vers les services de médecine d’urgence situés dans les vallées. Mais pour assurer cette mission, ces cabinets doivent être dotés d’équipements coûteux (échographe, électrocardiogramme, oxygène...). Leurs charges sont souvent lourdes.
Deux niveaux de labellisation existent. Composés d’un plateau technique de base, les cabinets de niveau 1 doivent accueillir les patients pouvant recevoir des soins après un peu d’attente. Le label de niveau 2 permet la prise en charge immédiate des patients. Il nécessite un plateau technique plus développé et une formation spécifique des généralistes de "correspondants du SAMU". L’ARS a déjà versé plus d’un million d’euros d’aide aux 32 cabinets déjà labellisés au printemps dernier (soit un peu plus de 30 000 euros en moyenne par structure). « Cette mesure répond à une demande de l’association des médecins de montagne, explique son chargé de mission Joris Frère. Au total, au moins cinquante cabinets devraient être labellisés à l’issue du second appel à projets. Ces labellisations devraient être renouvelées tous les cinq ans et donner lieu à chaque fois au versement d’une subvention pour renouveler l’équipement. » Les candidatures doivent être parvenues à l’ARS avant le 20 novembre 2015. Les cabinets sélectionnés seront informés en décembre.
Série d’été – Ces exercices hors du commun
« C’est un plaisir de médicaliser le Hellfest » : le Dr Pierre Balaz allie médecine et death metal
Indemnisation des accidents médicaux : 186 millions d’euros versés par l’Oniam en 2024
Médecins bénévoles : « Connaître l’état d’esprit des patients très précaires est fondamental pour soigner »
Un cardiologue porte assistance à une passagère en plein vol : « je n’aurais jamais imaginé vivre une telle situation »