Écartés des accords salariaux du Ségur, les médecins des centres de lutte contre le cancer (CLCC, établissements hospitalo-universitaires d’intérêt collectif) se mobilisent pour dénoncer l'iniquité de traitement avec leurs confrères de l'hôpital public.
Très mobilisés pendant la crise sanitaire, les praticiens des CLCC n'ont pas bénéficié de la revalorisation de l'indemnité d'engagement de service public exclusif (IESPE). « Il y a un profond sentiment d'injustice pour les CLCC dont les médecins ont un exercice de service public complet, sans activité libérale, souligne Sophie Beaupère, déléguée générale de la fédération Unicancer. Les présidents de CME ont adressé des courriers au ministère de la Santé et des mouvements se préparent. C'est du jamais vu. »
Ce désavantage salarial risque de peser sur l'attractivité des carrières dans les CLCC, déjà en manque de praticiens médico-techniques comme les radiologues, alerte Unicancer. Pour les médecins des hôpitaux publics, la seconde étape portant l'IESPE de 700 à 1 010 euros brut mensuels est entrée en vigueur dès le 1er décembre 2020.
Série d’été – Ces exercices hors du commun
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