Dans leur bras de fer avec les pouvoirs publics au sujet de l'organisation de la permanence des soins (PDS) dans leur département, les généralistes libéraux de Charente viennent d'obtenir une petite satisfaction.
Après le succès de l'opération « journée santé morte » lundi 4 juillet dans le département (plus de la moitié des cabinets d'omnipraticiens étaient sur répondeur et n'assuraient que les rendez-vous déjà programmés), ils ont reçu mardi un courrier de la préfecture.
Des journées « santé morte » tournantes ?
Dans cette lettre, le préfet invite les responsables de l'association à venir le rencontrer vendredi 8 juillet en fin d'après-midi, précise au « Quotidien » le Dr Philippe Brunet, président de la CSMF-Charente et membre de l'association départementale de PDS. « Nous n'avons pas pour habitude de refuser le dialogue, et nous irons à ce rendez-vous », déclare le praticien, même s'il n'est guère optimiste sur l'issue de la réunion.
Les généralistes libéraux font la grève de la garde en semaine (mais se font réquisitionner tous les soirs par le préfet) pour obtenir l'arrêt de la PDS de 20 heures à minuit. Si la situation reste bloquée, les praticiens envisagent de faire des journées « santé morte » tournantes (par secteur de garde) jusqu'à ce qu'ils obtiennent satisfaction.
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