Le tourisme de la procréation est en plein boum. Les Occidentaux en mal d’enfant n’hésitent pas à faire de longs voyages pour chercher la solution qui leur est refusée dans leur pays pour des raisons légales ou financières. Et ceux qui vivent de ce business – qui peuvent être aussi militants – font tout pour leur faciliter les choses.
Il est, par exemple, désormais possible, du moins avec un établissement d’Ahmedabad, en Inde, d’envoyer un embryon par la poste pour qu’il soit implanté chez une mère porteuse. « Cela permet d’économiser du temps et de l’argent », a expliqué au « Times of India » le Dr?Manish Banker. Ainsi, un célibataire américain de 40 ans qui souhaite devenir père a-t-il expédié l’embryon obtenu aux États-Unis avec l’aide d’une donneuse d’ovules et le con?cours de gynécologues, après avoir tout organisé par échanges de mails. Pas besoin d’un long séjour sur place. Il n’aura qu’à faire un rapide aller-retour pour signer les papiers, puis reviendra chercher l’enfant le moment venu. Le Dr Naina Patel, d’Anand, confirme la montée des demandes, l’expliquant par le fait que beaucoup de couples qui travaillent ont du mal à obtenir des congés suffisants.
Le courrier, avec l’embryon congelé acheminé dans du nitrogène qui maintient une très basse température, arrive en 3-4 jours. Il coûte, selon le pays d’origine, 50 000-60 000 roupies (autour de 1 000 euros). Merci la poste !
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