Londres, été 2017, championnat du monde d'athlétisme : c'est le lancer du poids pour les femmes. Une image télé fait penser que les hommes concourent en même temps à un autre endroit du stade. Non, c’est une femme chinoise au corps masculin de la tête aux pieds.
Japon : toujours à la télé, on voit des hommes d'environ 25 ans, 1,90 m et plus 280 kilos. Pour nous, européens, et médecins, ce sont des candidats à la chirurgie bariatrique. Non : dans ce pays, ce sont des dieux vivants, les sumo, des lutteurs poids-lourds.
Dans ces deux exemples :
- de tels corps sont impossibles sans dopage ;
- derrière ces corps, il y a des criminels ;
- le dopage a plusieurs années d'avance sur les contrôles ;
- pas un mot des journalistes commentateurs pour évoquer des entraînements qui ne sont pas à l'eau claire (omerta).
À bon entendeur salut !
Série d’été – Ces exercices hors du commun
« C’est un plaisir de médicaliser le Hellfest » : le Dr Pierre Balaz allie médecine et death metal
Indemnisation des accidents médicaux : 186 millions d’euros versés par l’Oniam en 2024
Médecins bénévoles : « Connaître l’état d’esprit des patients très précaires est fondamental pour soigner »
Un cardiologue porte assistance à une passagère en plein vol : « je n’aurais jamais imaginé vivre une telle situation »