Les universités de Bordeaux et de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines lancent le projet « i-share », une étude pour suivre sur 10 ans l’évolution de la santé de 30 000 étudiants, et explorer les facteurs de risque spécifiques à cette population de 2 millions de personnes. Quatre thèmes ont été identifiés : la migraine, la santé mentale, les infections sexuellement transmissibles, et les comportements à risque et accidents. L’impact des études supérieures sur la maturation du cerveau sera aussi étudié.
L’étude « i-share » devrait d’abord évaluer la fréquence et l’impact des pathologies qui affectent les étudiants avant de tester des stratégies de prévention, dépistage et prise en charge.
Les étudiants doivent s’inscrire sur le site i-share.fr pour recevoir un questionnaire sur leur santé, leurs habitudes de vie, et leur environnement social. Depuis mi-février, 300 personnes se sont déjà identifiées grâce au bouche-à-oreille.
De premières données chiffrées devraient être publiées d’ici un an, a indiqué le Pr Christophe Tzourio, neurologue et épidémiologiste bordelais, instigateur principal.
Le projet a reçu une dotation de 8 millions d’euros dans le cadre des investissements d’avenir.
Cancer rénal : le pembrolizumab associé à l’axitinib confirme sa supériorité à long terme
SEP : la phase prodromique durerait quinze ans, marquée par des consultations à la hausse
L’ANSM ajoute deux dérivés de la kétamine à la liste des stupéfiants
L’efficacité de la clozapine est améliorée par les ISRS et les IRSN