« La France possède l’un des meilleurs systèmes de santé au monde, mais celui-ci demeure inaccessible aux personnes en situation de handicap. Aujourd’hui en France, le libre choix de son médecin traitant, de son ophtalmologiste, de son gynécologue ou de son dentiste n’existe pas pour (ces) personnes ! »
Une fois encore, à l’occasion de son dernier « baromètre », l’Association des paralysés de France n’est pas tendre avec le niveau d’équipement des cabinets médicaux. Qualifiant la situation d’« anomalie surréaliste », elle déplore qu’un patient handicapé doive choisir un médecin sur des critères n’ayant que peu à voir avec ses « compétences » professionnelles, les rampes, signalétiques, ascenseurs… étant bien plus déterminants.
L’APF note tout aussi mal les bouchers, les boulangers, les coiffeurs… mais elle décerne quelques bons points aux bureaux de poste, aux cinémas ou aux piscines. Il est statistiquement beaucoup plus facile pour une personne handicapée d’aller nager que de rendre visite à un généraliste.
Notre dernier sondage express sur le site du « Quotidien » confirme qu’il reste du chemin à faire dans les cabinets de ville : 62 % d’entre vous ne se disent pas aux normes tandis que, même si des discussions sont en cours sur de possibles dérogations et d’éventuelles aides financières, la loi continue de vous imposer de l’être pour le 1er janvier 2015. Avec les phrases chocs de l’APF, la pression monte d’un cran.
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