Pour un malade du cancer, les proches vivant au domicile, s’ils poursuivent une activité professionnelle, sont un risque de contamination au Covid-19. La Ligue contre le cancer s’en inquiète et appelle à l’extension des critères de vulnérabilité aux proches de personnes immunodéprimées.
Ces derniers peuvent continuer à se rendre sur leur lieu de travail et ainsi être des vecteurs potentiels du Covid-19. La Ligue demande donc qu’ils puissent être pris en compte dans les critères de vulnérabilité établis par le Haut Conseil de la Santé publique (HCSP), alors que seuls les immunodéprimés sont considérés à risque élevé. Cette disposition permettrait aux proches de bénéficier d’un arrêt de travail pour protéger les personnes à risque.
La Ligue rappelle que les personnes atteintes d’un cancer sont exposées à un triple risque : « sanitaire (possibilité de développer une forme sévère du Covid-19), social (si des enfants sont présents dans le foyer, ils se retrouvent démunis en cas de maladie, voire d’hospitalisation, des deux parents), sociétal (surcharge du personnel médical dans un contexte déjà extrêmement tendu) ».
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