Avec ses homologues du Travail et des Familles, Marisol Touraine a récemment signé la « convention d’engagement pour une communication sans stéréotype de sexe ».
Qu'est-ce que cela signifie ? Qu'en public comme à l'intérieur de son ministère, madame Touraine se conformera à un certain nombre de « recommandations ». Dix, exactement, au nombre desquelles l'élimination de « toutes expressions sexistes », l'usage « du féminin et du masculin dans les messages adressés à tous et toutes », l'utilisation « de l’ordre alphabétique lors d’une énumération »… et l'accord des « noms de métiers, titres, grandes et fonctions ».
Le neutre n'étant pas le masculin, il conviendra désormais, pour englober femmes et hommes, que leur ministre de tutelle s'adresse aussi aux docteures, aux professeures ou aux directrices d'hôpital (et pas seulement aux docteurs, professeurs et directeurs), elle (ou il) parlera aux infirmiers et aux infirmières (ou l'inverse)… . Plus question de « santé de la femme », le concept devant céder le pas à la « santé des femmes ». Et il n'y aura plus de « mademoiselle » dans les documents administratifs émanant du ministère.
Exit enfin madame « le » ministre des Affaires sociales et de la Santé : place à madame « la » ministre.
Cancer rénal : le pembrolizumab associé à l’axitinib confirme sa supériorité à long terme
SEP : la phase prodromique durerait quinze ans, marquée par des consultations à la hausse
L’ANSM ajoute deux dérivés de la kétamine à la liste des stupéfiants
L’efficacité de la clozapine est améliorée par les ISRS et les IRSN