Comme attendu, le nombre de cas autochtones d’arboviroses progresse dans l’Hexagone. Santé publique France (SPF) rapporte, au 5 août 2025, un total de 21 épisodes de transmission autochtone par le moustique tigre (Aedes albopictus) en France hexagonale : 16 épisodes de chikungunya (1 à 13 cas par épisode) et 5 de dengue (1 à 3 cas par épisode).
Depuis le début de la surveillance renforcée en mai dernier, 72 cas autochtones ont ainsi été recensés, est-il indiqué dans le dernier bulletin de SPF. Ce niveau de transmission autochtone du chikungunya, exceptionnellement élevé en métropole aussi tôt dans l'été, s'explique par une épidémie outre-mer qui a frappé La Réunion et Mayotte ces derniers mois. Les autorités sanitaires ont enregistré depuis le printemps plusieurs centaines de cas (892 cas importés au 5 août).
De nouvelles zones géographiques sont concernées. À côté des régions touchées les années précédentes (Provence-Alpes-Côte d'Azur, Corse, Occitanie, Auvergne-Rhône-Alpes), des transmissions autochtones sont désormais observées en Grand Est et en Nouvelle-Aquitaine.
Trois cas autochtones de West Nile
Trois cas autochtones d’infections à virus West Nile, transmis par des moustiques du genre Culex, sont également rapportés dans l’Hexagone. Deux ont été détectés en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Pour le troisième, « les investigations n’ont pas permis de déterminer le département dans lequel la contamination a eu lieu parmi les trois départements fréquentés (Jura, Seine Saint Denis, Val d’Oise) », est-il précisé.
SPF rappelle l’importance de signaler les cas, d’adopter les mesures de protection contre les piqûres de moustiques et de lutter contre les gîtes larvaires.
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