Faut-il « payer pour se reposer à l’hôpital public » ? Le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes réanimateurs élargi (SNPHAR-E) pose la question dans un communiqué, réagissant à l’expérimentation par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) d’une facturation spéciale (surcoût de 45 euros) aux patients faisant le choix, pour des raisons de confort et non médicales, d’une chambre individuelle. Une addition non prise en charge par la Sécurité Sociale, mais qui pourrait l’être avec certains assureurs complémentaires, et que l’institution teste à Bichat, la Pitié-Salpêtrière, Bretonneau, Beaujon et Avicenne. Pour le SNPHAR-E, il s’agit d’une « dérive scandaleuse ». « Un patient admis à l’hôpital public ne doit pas recevoir des soins en fonction de ses moyens financiers, ni devoir payer plus pour se reposer mieux », juge l’organisation qui enfonce le clou : « L’affectation de chambres seules ne doit pas devenir le nouveau bakchich reversé à l’hôpital pour combler son déficit. »
Surcoût pour une chambre individuelle
Le SNPHAR-E s’indigne
Publié le 02/02/2011
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8898
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