Ambulanciers : la mise en application de l'accord sur les 35 heures prend du retard

Publié le 25/04/2001
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La Fédération des transports de la CFDT (FGTE-CFDT) « s'insurge » contre la non-application aux ambulanciers de l'accord-cadre sur les 35 heures signé le 4 mai 2000 dans le secteur sanitaire, en raison « de l'absence d'un arrêté d'extension » du ministère de l'Emploi et de la Solidarité.
« C'est un accord innovant, social et favorable aux salariés signé il y a déjà un an mais dont nous attendons toujours l'application du fait de l'absence d'un arrêté d'extension », a expliqué François Yverneau, responsable à la FGTE-CFDT.
Des assurances avaient été données le 3 avril aux syndicalistes et employeurs sur la prise prochaine de cet arrêté, mais, selon la FGTE-CFDT, elles auraient été assorties d'une demande « d'engagement par les patrons ambulanciers de ne pas réclamer d'augmentation (de tarifs) » aux pouvoirs publics .
« Le ministère fait de la surenchère et prend les organisations syndicales en otage »,
souligne la FGTE-CFDT qui a décidé de « suspendre sa participation à toutes les négociations sur la convention collective du transport routier » et d'appeler à une « manifestation unitaire d'envergure pour la fin mai si rien n'est débloqué ».
Par ailleurs, trois organisations patronales ambulancières (CSNSA, FNAA et FNTS) ont écrit le 9 avril à Elisabeth Guigou, pour que la ministre prenne « sans délai, l'arrêté d'extension » soulignant que tout retard (de sa décision) « ne peut qu'être générateur de tensions du climat social dans la profession ».

Le Quotidien du Mdecin

Source : lifbl.com: 6906